Le nom du domaine : Vautubière
est tiré du provençal « vau tubiero » qui signifie vallée brumeuse.
Les romains : y ont construit une villa au 1er siècle avant Jésus-Christ.
Elle a été occupée jusqu’au
5ème siècle de notre aire soit pendant près de 600 ans. Elle produisait déjà de l’huile d’olive…
En 1929, lors du défonçage du champ pour y planter de la vigne,
de nombreux fragments de poteries et de tuiles sont découverts.
Stockés le long de la route, ils ont malheureusement été peu à peu «
emportés ».
La découverte sur le site d’une meule de pressoir oléicole « orbis de
trapetum » prouve l’éxistence d’une huilerie antique.
La seconde guerre mondiale : a épargné le
domaine.
D'abord situé en "zone libre", il a été occupé
par l’armée allemande à partir de 1943. Pendant cette période,
des trous individuels ont été creusés dans le parc
pour protéger la troupe d'éventuels bombardements. Sur
un versant de colline, un ensemble de tranchées et de trous d'homme
a été creusé dans le roc pour couvrir une retraite devenue imminente.
A la fin de cette période, le domaine et ses occupants ont eu à subir les
"réquisitions" de l'armée allemande puis échapé aux obus de l'artillerie de l'armée américaine. Un
certain courage familial, "une bonne étoile" et le
manque de précision des artilleurs ont toutefois permis d'éviter le pire.
L'autoroute du sud : en 1965, le projet d'échangeur initial devait raser la bâtisse, son
parc, et détruire le site archéologique. Un sondage est alors entrepris sur la villa romaine par Bernard Pouyé.
C’est grâce à ces fouilles que le projet a été modifié. L’ancienne voie romaine qui remontait vers le nord n’a pas survécu à ces travaux,
le vieux puits en pierre et la maisonnette qui accueillait les ouvriers saisonniers de l’exploitation non plus.
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